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 La violence d'un esclavagisme médicamenteux.

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Asylia
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Asylia


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MessageSujet: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeLun 1 Aoû - 22:49

Le plus flou dans mon histoire, c'est son commencement...
25 novembre 2013. Classe de 3ème. Un peu plus d'un mois après que la première histoire d'amour que j'espérais eut été brisée avec la violence d'une claque, entremêlée des critiques de mes camarades. Une élève amoureuse d'une prof, ça se répand vite une histoire comme ça dans un collège de 400 élèves... Je n'avais même pas 14 ans, je me détestais, je me sentais grosse, moche, je ne supportais plus rien ni personne, je restais seule, les élèves du collège m'insultaient.
Première tentative de suicide avec des médicaments. Ratée, vous vous en doutez bien... J'étais en cours ce jour-là et je suis simplement rentrée chez moi, faisant passer mon état pour une simple maladie. J'ai pleuré toute la nuit, le lendemain aussi.
J'ai vu une psychologue. Il fallait me tirer au CMP et les rendez-vous étaient de chaotiques demi-heures d'un profond, pesant et insupportable silence.
J'ai laissé passer la fin de ma dernière année de collège en me concentrant sur mes résultats plutôt que sur mes relations, pour éviter de souffrir plus.

Arrivée en seconde. Je supportais une seule personne de ma classe et encore, on se disputait souvent pour des bêtises. Quand j'ai vu que mes résultats ne suivaient plus du tout à cause de mon état général, je me suis souvenue de cette TS un an plus tôt. Je me suis rappelée des effets des médicaments. Et je me suis dit "Pourquoi pas en reprendre un ou deux, ça me calmera un peu". J'en prenais de temps en temps. Jusque-là, je gérais la consommation. Je faisais attention, je comptais les doses à ne pas dépasser. Je suis passée en 1ereL de justesse et mes vacances se passent dans une agréable angoisse : angoisse car je change de lycée, mais agréable parce que je sais que je quitte la personne qui m'a le plus détruit, qui m'a conduite à ma TS, et tous les autres gens que je détestais.

Les premiers mois de l'année se passent très bien. Je lie des amitiés rapidement, je me rapproche d'un peu tout le monde sans problème particulier. On me charrie sur ma couleur de cheveux et le fait que j'ai un an de moins que les autres et une passion bizarre, mais j'en rigole car je sais que ce n'est pas méchant.
Et pourtant, qu'est ce qui m'a poussée aussi bas alors ? Le manque de ces gens si nocifs pour moi, l'ennui, le fait d'aller "trop bien" ? Suis-je masochiste ? Ai-je besoin d'aller mal, d'avoir un problème, ou juste besoin d'attention ?
J'ai commencé à boire. Sans même savoir pourquoi. Beaucoup, je n'étais presque jamais dans mon état normal. Quand je rentrais le soir, je me jetais sur "quelque chose". Quand je n'avais rien, je me sentais mal. Ma mère l'a remarqué (ou plutôt ma copine lui en a parlé) et j'ai passé dix jours dans un centre de désintoxication pour mineurs. Dix jours horribles mais je pensais jusque-là que ça m'avait aidée.
Eh bien grossière illusion. Je suis retombée dans mes médicaments quelques jours, ou quelques semaines plus tard.
J'ai essayé un des médicaments de ma mère. De la morphine, précisément. Et j'ai remarqué qu'avec, je parvenais à être motivée pour tout et ne plus ressentir la fatigue pendant environ six heures. J'en prenais le soir et je faisais mes devoirs la nuit, mais cette absence de sensations n'étant qu'illusoire, j'étais épuisée en cours le lendemain. Il m'arrivait de m'endormir sur ma table et c'était pour moi des instants vraiment insupportables et humiliants, même si je crois que personne ne l'avait remarqué.
Cependant je continuais. Chaque soir j'avais ma dose, en en rajoutant un peu à chaque fois pour obtenir les mêmes effets. (L'accoutumance, ce plaisir.)
À chaque fois que j'avais envie de prendre, je me trouvais une petite excuse : "j'ai un gros devoir à finir cette nuit", "j'ai un peu mal au genou, là", "je ne me sens pas super bien, allez un petit truc magique et je plane toute la journée".
Et à partir de ces jours, je ne contrôlais plus rien. Je ne contrôlais plus quand je prenais, ce que je prenais, combien je prenais. Il me fallait juste "l'action d'avaler quelque chose" associée à "des effets".
Sauf que quand je m'en suis rendue compte, c'était beaucoup trop tard. Je prenais sans cesse, tous les jours, parfois même deux fois par jour. Je mélangeais les substances en faisant parfois des cocktails dangereux, j'avais TOUJOURS des cachets avec moi, ou alors de l'alcool. Je ne vous dis pas les risques de se balader avec ça au lycée... Mais ma dépendance avait déjà pris le pas sur ma peur. J'avais besoin de quelque chose, sans arrêt, sans pause, sans me laisser le temps de respirer. Je savais que je frôlais la mort parfois, mais je ne m'arrêtais pas pour autant.
Et c'est ma copine qui m'a ouvert les yeux. Un violent "c'est ta drogue ou moi".
Je ne sais pas ce qui a été le plus violent entre la porte qu'elle a claquée ou le mot "drogue" qu'elle venait d'utiliser. Elle avait raison. Je me suis entendue murmurer tellement bas "Clara, tu es droguée". C'était violent et je ne voulais pas l'accorder. Mais j'ai fait un effort. "Allez Clara, tu arrêtes maintenant, ça ne peut plus durer. Parce que tu sais que c'est inutile, que ça ne t'aide pas, que ça te bousille la santé. Tu te souviens des pleurs de ta mère quand elle a trouvé les cachets dans ta chambre ? Et avoue que ça te fait peur de voir le stock de boîtes de médicaments qui diminue à vue d’œil à cause de toi" Ce genre de petits détails que je n'avais pas voulus voir depuis le début m'arrivaient en pleine face avec la violence d'un long discours. J'ai pleuré, me disant que je n'y arriverais jamais. Mais j'ai pris mon courage à deux mains. Je n'avais personne pour moi de toute façon : ma mère pensait que j'avais arrêté depuis longtemps, ma copine faisait la tête à cause de ça, mon frère n'était pas au courant, mes amis trop loin physiquement, mon père s'en foutait un peu. Pour l'honneur, je devais m'en sortir toute seule. Je m'étais embourbée seule, j'en sortirais seule. Juste pour le plaisir de me dire "J'ai réussi, et je suis indépendante".

La première semaine d'essai a été horrible. Je dormais mal, je sombrais à 4h pour me réveiller à 6 ou 7, je ne faisais rien de la journée, je vomissais, j'avais des courbatures partout, j'étais motivée pour absolument rien et j'envoyais chier tout le monde, mon caractère était insupportable, je pleurais pour absolument rien et je me lassais de tout au moment où je commençais.
J'ai craqué après quatre jours de lutte, épuisée de ne plus dormir et de ne rien faire. "Allez, juste une fois, j'ai rien touché depuis quatre jours".
L'énorme erreur. C'est un cercle vicieux, et toute la motivation est à remettre en place ensuite. C'est dur, c'est insupportable de se faire violence. Faire combattre son physique et son mental au quotidien, on en deviendrait presque fou : "Il me faut quelque chose, maintenant, je dois me calmer et mes effets me manquent" VS le "Mais non Clara, ne fous pas tout en l'air à cause de ça !". Deux parties qui se livrent une guerre que je dois gérer en me mettant du côté positif. En me disant que je dois garder la tête haute, voir positif, me dire que je vais y arriver même si je craque, et que c'est humain de ne pas forcément réussir du premier coup.

Je m'en sortirai. Peut-être pas tout de suite, mais je m'en sortirai. Je suis une battante, pas une faible. Je ne suis pas esclave des effets qui ont fait de moi la fille droguée que les gens voient. Je suis Clara. Je suis moi, avec ou sans drogue, je suis Clara. Mais de préférence sans drogue, c'est mieux. Je réussirai, pour moi, pour eux, pour ceux à qui j'ai promis d'arrêter, pour mon avenir. J'y arriverai.
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Dibouu
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeLun 1 Aoû - 23:05

Ton texte m'a tellement touchée.. vraiment. Je savais même pas que tu prenais des médicaments, j'ai pas vraiment de mots en fait.. en tout cas je te souhaite vraiment du courage Clara, tu peux y arriver, sois forte et ne lâche rien !
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Kassy
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 1:08

Effectivement tu peux y arriver et tu as envie de t'en sortir, ça se ressent.
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Rubis
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 8:46

Courage Clara ! Vu que tu est motivé à y arrivée, tu y arrivera, il te faudra juste du temps. Si un jour, tu a envie de craquer, viens nous parler, on t'aidera à passer cette mauvaise épreuve.
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Asylia
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 11:11

Merci les filles ♥
J'ai vraiment écrit ça sans grand but hier soir, ça faisait assez longtemps que je voulais lâcher tout ça mais je repoussais à chaque fois vu la longueur de l'histoire... Mais ça fait un bien fou d'écrire et de se sentir soutenue un tant soit peu. Merci ♥
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 11:30

Tu as eu raison de le faire si ça t'a apporté un temps soit peu de réconfort. Je te souhaite beaucoup de courage, car chacune de nous sais ici que tu es forte et que même si ça prendre du temps, beaucoup de temps, tu vas arriver à remonter la pente. Souviens toi toujours pour qui et pour quoi tu fais tout ça.
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SweetDowney
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 14:18

Oh Clara !
J'avais plus ou moins compris des bribes de ce qu'il se passait parfois dans ta vie, dans quelques posts sur le forum. Mais j'étais loin d'imaginer le tableau en entier !
En tout cas je trouve que tu as beaucoup de courage ! Je suis sûre que tu peux le faire, même si il te faut du temps, c'est malheureusement comme ça pour toutes les addictions. C'est comme un deuil à faire. :/ Sauf que c'est dans le bon sens !
Ca va mieux avec ta copine depuis ? Parce que même si j'ai aucun doute sur le fait que tu puisses le faire seule, ça fait du bien de se sentir soutenue ! Smile

Courage <3
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Pocahontas
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 16:29

Courage ma belle ! ♥
Tu m'as l'air à travers ce texte quelqu'un de très fort et courageux, je ne doute pas que tu puisses t'en sortir, seule où avec l'aide de quelqu'un. Je trouve en plus que tu as beaucoup de recul et de maturité sur ta situation, c'est assez incroyable et ça montre bien qu'en te battant, tu peux y arriver !
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Just_Smile
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 16:39

Je t'envoie beaucoup de courage! Tu vas y arriver, faut que tu persévères toujours plus, mais tu as déjà fait le plus dur en ouvrant les yeux sur ton comportement alors surtout ne baisses pas les bras!
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Alinour
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 2 Aoû - 19:26

Ma petite Clara, tu es quelqu'un de très censé. Très mature. Et le fait que tu sois consciente de beaucoup de choses, permettront avec le temps, de te sortir de cette merde.
Tu le sais que tu peux me trouver par sms, je ne t'ai jamais jugé.
Tu es soutenue sache le, même si parfois tu en doutes...
Bats toi d'abord pour toi, pour la vie, pour tes proches.
Je ne connais pas particulièrement ton passé et ton enfance, mais j'ai bien l'impression que tu as besoin d'attention... Alors après pourquoi ? Toi seule pourras le savoir ♥
On t'aime Clara ♥
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Alys
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 3:52

T'as une volonté de fer, et je sus sûre que tu vas t'en sortir. Moi aussi, j'suis malheureusement tombée dans la dépendance, enfin le "début" de la dépendance des antianxio', alors je sais parfaitement c'que tu ressens. Envie de rien quand on est en manque, vomissements, pleurs... t'as l'impression que tu vas devenir folle ou que tu vas mourir tellement c'est intense, mais au final ça passe toujours. Faut que tu gardes la tête haute, comme tu le dis si bien, et j't'envoie du courage par camions entiers pour que tu tiennes le coup.

T'es une fille courageuse et vraiment admirable, sache-le. ♥
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Noranbou
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 13:49

Prendre conscience de son état est déjà un premier pas extraordinaire ! Le plus dur est presque passé, et le meilleur est à venir, très bientôt, comme tu le dis peut-être pas tout de suite mais il est au bout du tunnel !
Je t'envoie tout le courage de la terre, vraiment, car tu le mérites.

Carry on <3
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 15:11

Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, je vais pas répéter ! Bon courage, tu vas y arriver j'en suis certaine Smile
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Asylia
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMar 9 Aoû - 20:39

Merci mohlala ♥️

SweetDowney a écrit:

Ca va mieux avec ta copine depuis ? Parce que même si j'ai aucun doute sur le fait que tu puisses le faire seule, ça fait du bien de se sentir soutenue ! Smile

Courage <3
Oui, on a mis pas mal de choses au clair et ça s'est arrangé, au moins un temps ! merci :3
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitimeMer 10 Aoû - 10:31

Tant mieux ! Elle doit être fière de toi ! Smile
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MessageSujet: Re: La violence d'un esclavagisme médicamenteux.   La violence d'un esclavagisme médicamenteux. Icon_minitime

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